Le travail : une nécessité – El trabajo como necesidad

Le travail : une nécessité

Dans une évaluation des objectifs, il faut prendre en compte R et C. Dans une fabrique de chaussures, R représente les chaussures et C représente ce qui arrive aux fabricants de chaussures lors de leur travail. Si l’ensemble des variables s’est détérioré, C est négatif. Si elle s’est améliorée, C est positif. Il est très important de décider si la modification de C est subordonnée à R ou si c’est l’inverse. Dans ce cas, C représente la finalité. C’est une grave irresponsabilité de réduire les objectifs à R. »23

Le travail n’est pas seulement une cause efficiente de la création et de l’augmentation de la valeur économique, c’est aussi une activité qui permet au travailleur de se réaliser. Le travail permet à l’homme de maintenir sa vie biologique, puisqu’il lui permet de subsister. Il lui permet aussi de s’épanouir et d’atteindre un niveau d’humanisation plus important.

En référence au travail intellectuel, Hayek affirme : « l’homme profite du don de son intelligence lorsqu’il apprend et lorsqu’il obtient les fruits de son  nouvel apprentissage »24

Le travail devient, donc, une nécessité, une finalité des actes conscients de l’homme, et en ce sens, il faudrait l’inclure dans la fonction d’utilité de l’agent « consommateur » : l’homme a besoin de « consommer » du travail car il provoque chez lui une « satisfaction » importante.

L’homme n’est pas fait pour consommer mais sa tâche consiste à créer en travaillant. C’est parce qu’il est fait pour travailler, qu’il consomme ; et non l’inverse.

Pour se réaliser dans son travail, le travailleur doit s’y consacrer entièrement, s’il ne le fait pas, son activité n’est plus humaine, on peut considérer que sa tâche est celle d’un animal, une activité mécanique. Il est nécessaire que le travail humanise la matière, qu’il remplisse correctement son rôle de cause efficiente, que le travailleur « domine » le cosmos.

« Nous pouvons dire que la technologie moderne a privé l’homme moderne du type de travail qu’il apprécie le plus, le travail créatif, utile, celui qu’il exerce avec sa tête et ses mains, en lui donnant un travail fragmenté qui ne lui produit aucune satisfaction. »25

« Le travail est en train d’être redéfini, non par la législation, mais par les gens qui croient – et ils ont raison – qu’une vie sans travail n’est pas une vraie  vie. S’il n’y a pas suffisamment d’emplois, les gens créeront d’autres formes de travail plus personnelles, dans lesquelles ils mettront toute leur créativité et leurs efforts. »26 

Si on arrive à faire pencher la balance de la recherche économique vers l’être humain, en traitant les marchandises comme de simples moyens, le travail deviendra le facteur fondamental de la réalisation de l’être humain. Le travail ne sera plus seulement un facteur de production, il pourra aussi être considéré comme un facteur de consommation puisqu’il est la source de multiples bénéfices en terme de réalisation humaine. Le travail ne sera plus seulement reconnu comme une source de bénéfices monétaires mais aussi comme une source de bénéfices personnels.

Le plein emploi, pour cette raison et pour bien d’autres, devient l’objectif principal à atteindre. Juste derrière le plein emploi, le deuxième but à atteindre est celui de l’humanisation du travail, il faut permettre à l’homme de développer son corps, son esprit, sa créativité.

Les idées de Schumacher sur la technologie intermédiaire et son application dans les zones les moins développées ou en voie de développement, semblent s’intégrer parfaitement à notre propos : « Le travail est ce qui permet de mesurer l’homme, mais il s’agit ici d’un véritable travail, d’un travail qui nous permette de nous exprimer, qui nous permette d’extérioriser nos énergies créatives par notre capacité à fabriquer des choses et à établir des relations avec les autres. Nous contrôlons le travail, ce n’est pas lui qui nous contrôle.

Si notre emploi ne nous proportionne pas ce type de travail positif, nous le créerons en dehors du monde du travail, quand nous aurons le temps et l’énergie suffisante. »27 

Découvrir que le travail est essentiel pour notre épanouissement, nous amène à découvrir que les biens matériels sont des instruments à notre service.

« Schumacher, à un moment donné, a distingué les instruments des machines. Il disait que les instruments sont les serviteurs de l’humanité, ils étendent nos champs d’action, notre musculature et nos capacités. Les machines, par contre, sont nos maîtres, elles nous obligent à travailler à leur rythme et à nous adapter à leurs exigences, à nous déplacer là où elles se trouvent. L’industrialisation, peut, en effet, avoir produit des bénéfices économiques mais elle a transformé les gens en automates. »28 

Cette transformation de l’homme en machine a, peut être, été la cause de l’abandon volontaire de certains types d’emploi par des personnes qui ont préféré  aller se réfugier dans, ce que Jonathan Gersbuny appelait l’aube de la « société du self service ». L’activité mécanique était remplacée par un vrai travail. Des valeurs telles que l’autosuffisance, l’écologie, la réflexion sur la paix, la justice et la liberté, commençaient à devenir importantes.

« S’exprimer par le travail est un besoin humain. Si les emplois ne sont pas garantis, il sera plus sensé de s’exprimer par le travail domestique… Le thème d’une enquête réalisée par le journal The Guardian, en décembre 1981, était de savoir quels étaient les éléments les plus importants de la satisfaction que pouvait apporter un emploi. Les premiers postes du classement étaient occupés par la liberté personnelle, le respect des collègues, l’apprentissage de quelque chose de nouveau, les primes,  la réalisation d’un projet, l’aide aux autres, etc.… C’est une manière de dire que le travail est un élément essentiel de la pleine expression de notre qualité humaine. »29

Le travail n’est pas seulement un moyen, un facteur de production primordial pour l’humanisation du monde matériel, c’est aussi un moyen pour le travailleur de se perfectionner.

« Beaucoup de travailleurs augmentent leur productivité en se qualifiant davantage ou en  perfectionnant, par leur travail des capacités qu’ils possédaient déjà. »30

Au-delà de l’emploi, il faut étudier comme le fait Charles Handy, dans son livre Le futur du travail humain, les nouvelles significations du terme travail, lorsqu’on inclut dans ce concept, le travail marginal et le travail donné.

« L’emploi et ce qu’on gagne de lui, est seulement une partie du concept du travail. L’économie de l’emploi est seulement une partie de l’économie, et l’argent est seulement une des récompenses du travail. Selon cette perspective, il y a du travail pour tous, car, bien souvent, le travail est gratuit, c’est un cadeau. »31

« Dans notre société, nous faisons beaucoup plus de travaux que ceux qui sont comptabilisés, que ceux qui sont reconnus officiellement. Que se passerait-il, si nous obtenions un peu plus de respect, de légitimité pour ces autres types de  travail ? Cela pourrait aider à mitiger les effets du stigmate social et psychologique du chômage, car on le percevrait comme étant ce qui permet de libérer les gens d’autres types de travail. »32

Il n’est agréable pour personne d’être chômeur. D’un point de vue ontologique, être au chômage représente une absence d’activités, une absence de vie. Il devient urgent de reconnaître socialement ces activités, qui sans appartenir au cadre de l’emploi officiel, représentent, tout de même, du travail. C’est précisément de ce type de travail, dont on vient parfois à manquer, car c’est celui dont on a le plus besoin.

Affirmer que le chômeur se dégrade humainement, n’est pas un lieu commun.

            « Sauf pour les parasites sociaux, le travail est la motivation fondamentale des actes humains dans la société contemporaine. Ce qui est important, c’est que le travail, l’emploi, n’implique plus seulement la motivation du gain, il implique, aussi, une lutte pour accéder à une position sociale désirée et pour jouer notre rôle dans la société. Le travail est devenu le symbole de l’indépendance de l’homme et de sa pleine valeur sociale parce qu’il lui permet de progresser. Sans travail, l’homme perd l’envie d’apprendre, un certain vide existentiel domine sa vie et « l’ennui » lui fait perdre l’intérêt pour la vie publique. »33

            Il est compréhensible qu’on puisse dire qu’une personne qui ne travaille plus tombe dans un vide existentiel.

            « Les problèmes du sens de la vie ont été traités, récemment et de manière exhaustive, en psychiatrie, ou plus exactement, en « logothérapie » dont le professeur Victor Frankl, un psychiatre de Vienne, est le fondateur. Sans nous étendre, ici, sur ce qu’est un traitement logo thérapeutique, je voudrais signaler que le concept du vide existentiel en le fondement théorique. Il se résume à l’idée suivante : « avoir le sens de la vie, c’est à dire conscience de la raison pour laquelle nous vivons, est un besoin humain. » C’est pour cette raison, que la perte du sens de la vie produit un vide existentiel spécifique de caractère pathologique qui provoque de nombreuses maladies mentales. »34

            Il devient impérieux de retrouver le respect de la nature humaine, à l’heure d’agir économiquement. Il ne s’agit plus de considérer la consommation comme une finalité mais comme un moyen, et il faut que le travail humain récupère sa dignité individuelle et sociale.

23 POLO, « Tener y dar ». Reflexiones en torno a la segunda parte de Laborem Exercens, en Estudios sobre la Laborem Exercens, cit. p.216.
24 HAYEK, Los fundamentos de la libertad, Union Editorial, Madrid 1975, p.70.
25 SCHUMACHER,  Lo pequeño es hermoso, Hermann Blume, Madrid 1978, p.133.
26 HANDY, El futuro del trabajo humano, Ariel, Barcelona 1986, p.87.
27 HANDY, op,cit,p.99.
28 Id, ib,p. 105.
29 Id, ib,pp. 80-85.
30 BECKER, El capital humano, Alianza Editorial, Madrid 1983, p.29.
31 HANDY, op.cit, p.249.
32 Id, ib,p.68.
33 SCHAFF, ¿Qué futuro nos aguarda? Las consecuencias sociales de la segunda revolución industrial, Ed. Crítica, Barcelona 1985, p.136.
34 Id, ib,p.134.

FONDEMENTS DE LA VALEUR ECONOMIQUE – FUNDAMENTOS DEL VALOR ECONÓMICO

TABLE DES MATIERES.

Texto original del autor en el idioma castellano (español europeo):

  1. El trabajo como necesidad

«En una valoración de objetivos hay que atender a R y a C’. En una fábrica de zapatos, R son los zapatos y C’ lo que ha acontecido a los que hacen los zapatos precisamente al hacerlos. Si el conjunto de variables se ha deteriorado, C’ es negativa; si ha mejorado, C’ es positiva. Es muy importante decidir si la modificación de C’ se su­bordina a R, o al revés. En este último caso, C’ es fin. Es una forma de irresponsabilidad muy grave reducir la estimación de objetivos a R». 23

El trabajo, además de ser causa eficiente en la creación e incre­mento del valor económico, es una actividad en la que el mismo sujeto trabajador se autorrealiza, mejora humanamente en diversos grados. No sólo se autorrealiza en el nivel de subsistencia necesario para que el hombre persista como ser vivo, al mantener su vida biológica, sino que a través de esa actividad la persona trabajadora consigue distintos niveles de auto afirmación que son necesarios para existir no sólo como viviente sino como hombre. Consigue un mejor desarrollo individual y un mayor grado de humanización personal.

Referido al trabajo intelectual, Hayek afirma que «el hombre dis­fruta del don de su inteligencia en el proceso de aprender y en las consecuencias de haber aprendido algo nuevo». 24

Se convierte en este sentido el trabajo en una necesidad, en una finalidad del actuar consciente humano; una necesidad prioritaria que habría que incluir en la función de utilidad del sujeto «consumi­dor» el hombre tiene necesidad de «consumir» trabajo, porque esto le produce una «satisfacción» importante.

Además, la actividad creadora del hombre también produce en él una satisfacción independientemente de la remuneración. En últi­mo término, el hombre no está hecho para consumir sino para crear trabajando. Porque está hecho para trabajar consume y no por estar hecho para consumir trabaja.

Para conseguir esa auto afirmación, autoexpresión, el trabajador tiene que ponerse a sí mismo en lo que hace con diligencia; si no lo hace, su actividad deja de ser humana para convertirse en puramente animal o mecánica, asimilable a la actividad de la máquina. Es nece­sario, para que el trabajo autorrealice, que humanice la materia, que esté bien hecho, que ejerza correctamente, en primer lugar, la fun­ción de causa eficiente, que el trabajador domine el cosmos.

«Podemos decir, por lo tanto, que la tecnología moderna ha pri­vado al hombre moderno de la clase de trabajo que él disfruta más, trabajo creativo, útil, hecho con sus manos y su cerebro, y le ha dado abundante trabajo de un tipo fragmentado, la mayor parte del cual no le produce satisfacción». 25

«El trabajo está siendo redefinido no por la legislación, sino por las acciones de la gente que cree -y llevan razón- que la vida necesita trabajo de alguna clase para ser propiamente una vida. Si no hay los suficientes empleos, lo que la gente hará será crear lentamen­te otras formas de trabajo para sí misma, poniendo en ello su creati­vidad y su empeño». 26

Si se consigue inclinar la balanza de la investigación económica hacia el ser humano, dejando las mercancías en puros medios, apare­cerá como factor básico para la realización humana el trabajo. El trabajo no sólo será un factor de producción, sino también se podrá considerar como factor de consumo en el sentido de que es fuente de múltiples beneficios en términos de realización humana. El traba­jo se convierte no sólo en fuente de beneficios monetarios, sino en fuente de beneficios personales, de tal forma que su carencia no sólo no produce beneficios monetarios, sino que degrada a la persona. El trabajo es para el común de los humanos una necesidad no sólo para poder conseguir sus imprescindibles medios de subsistencia, sino también para alcanzar un mínimo de realización personal como hom­bre.

El pleno empleo, por estas y otras muchas razones, se convierte en la meta principal a alcanzar por el desarrollo económico. La hu­manización del trabajo, permitiendo al hombre que desarrolle sus capacidades corporales y espirituales, su creatividad, aparece como una segunda meta a conseguir tras el pleno empleo.

Una política económica será idónea si pone en primer término, condicionando el resto del razonamiento, la consecución del pleno empleo o del mayor empleo y, a continuación, el «mejor empleo». Tienen cabida aquí las ideas de Schumacher sobre la tecnología in­termedia y su aplicabilidad en las áreas menos desarrolladas o en vías de desarrollo.

«El trabajo es la medida del hombre; pero un buen trabajo, esto es, un trabajo que nos permita expresamos, que proporcione una salida para nuestras energías creativas, para nuestra capacidad de hacer cosas y de relacionamos con los demás. El trabajo está bajo nuestro control, no es el trabajo quien nos controla a nosotros».

«Si no podemos hallar esa clase de buen trabajo en el empleo, lo crearemos en los mundos alternativos del trabajo, cuando tengamos tiempo y energía suficientes». 27

Descubrir la conveniencia del trabajo para nuestro desarrollo personal es descubrir que los bienes materiales son medios, instru­mentos a nuestro servicio.

«Schumacher distinguía en una ocasión entre herramientas y má­quinas. Las herramientas, decía, son los sirvientes de la humanidad, y amplían nuestro campo de acción, nuestra musculatura, nuestras capacidades. Las máquinas, en cambio, son nuestros amos, nos obli­gan a trabajar a su ritmo» a adaptamos a sus exigencias, a acudir allí donde están. La industrialización puede, en efecto, haber producido beneficios económicos, pero tendió a convertir a la gente en autóma­tas humanos».28

Esta mecanización del hombre puede estar en la raíz de la huida voluntaria de la gente de determinados empleos tratando de refugiar­se en lo que Jonathan Gersbuny denominaba el amanecer de la «so­ciedad del self service». Se trata de sustituir la actividad formal, ma­quinizada, por el propio trabajo. Se empiezan a descubrir valores tales como ser autosuficientes, vivir ecológicamente, reflexionar, preocuparse por la paz, la justicia y la libertad, etc.

«Hay una necesidad humana de expresarse en un trabajo. Si los trabajos no están garantizados, será más sensato expresarse en el trabajo doméstico… Una encuesta realizada por el periódico The Guardian, en diciembre de 1981, se planteó en base a las preguntas de cuáles eran los elementos más importantes de la satisfacción que proporcionaba un empleo. Los primeros lugares de la lista los ocupa­ban la obtención de una libertad personal, el respeto de los colegas, el aprendizaje de algo nuevo, los incentivos, la realización de un proyecto, la ayuda a los demás… Esta es una manera de decir que el trabajo es algo esencial para la plena expresión de nuestra cualidad humana».

El trabajo no es sólo un medio, un factor productivo, imprescin­dible para la mejora humana del mundo material, sino que es tam­bién un medio en el que el propio trabajador se perfecciona. 29

«Muchos trabajadores incrementan su productividad adquirien­do nuevas cualificaciones y perfeccionando, mientras trabajan, otras que ya poseían». 30

Hay que estudiar, más allá del empleo, como lo hace Charles Handy en su libro El futuro del trabajo humano de la editorial Ariel, las opciones que existen cuando ampliamos el significado del trabajo, para incluir en él el trabajo marginal y el trabajo donado junto con el empleo clásico.

«El empleo, y lo que con él se gana, es sólo una parte del trabajo. La economía del empleo es sólo una parte de la economía entera, y el dinero es sólo una de las recompensas que puede proporcionar el trabajar. Según este panorama, hay trabajo para todo el mundo, pues el trabajo en muchos casos tiene un precio cero, es un regalo». 31

«En nuestra sociedad se efectúa mucho más trabajo del que se contabiliza y que es reconocido oficialmente. ¿Qué ocurriría si consi­guiésemos que esas otras clases de trabajo fuesen más respetables, más evidentes y más legítimas? Ello podría ayudar a mitigar el estig­ma social y psicológico del desempleo, si su efecto fuese percibido como algo que liberaría a la gente de otras clases de trabajo». 32

No es bueno, incluso psicológicamente hablando, catalogar a na­die como parado. Ontológicamente, estar parado es estar sin actividad, estar sin vida. Urge reconocer socialmente aquellas actividades que sin estar enmarcadas en el empleo formal oficial no dejan de ser trabajo. Incluso en ocasiones precisamente el tipo de trabajo que escasea, porque es el que más se necesita.

No es un tópico afirmar que el desempleado se degrada humana­mente, también en cuanto que no puede aferrarse al vínculo funda­mental que le une a los demás hombres en sociedad.

«Exceptuando los parásitos sociales, el trabajo es la motivación fundamental de los actos humanos en la sociedad contemporánea si tenemos en cuenta las masas más amplias. Lo importante es que no implica solamente los estímulos relacionados con el ganarse el sus­tento, sino también la lucha por la posición social apetecida y, por ende, nuestro papel en la sociedad, que se conseguirá por medio del trabajo y del empleo… Porque el trabajo es ahora el símbolo de su independencia, de su pleno valor social, y el medio que permite progresar, sin lo cual desaparece el estímulo a aprender y la vida queda dominada por el vacío existencial, sobre el que impera el aburrimiento en el sentido de falta de interés por lo que acontece en la vida pública». 33

Es comprensible entonces que se pueda hablar de quien no tra­baje, o subjetivamente considere que no trabaja, que pierde su senti­do de la vida cayendo en un vacío existencial degradado.

«Los problemas del sentido de la vida han sido tratados reciente­mente, de forma extensa, en psiquiatría, especialmente en la tenden­cia denominada «logoterapia», cuyo creador fue el profesor Víctor Frankl, psiquiatra de Viena. Sin extendernos aquí en una explicación del tratamiento logoterapéutico, quisiera señalar su fundamento teó­rico, a saber: el concepto del vacío existencial. Se reduce a la idea de que tener sentido de la vida, es decir, conciencia de para qué se vive, es una necesidad humana. Por eso, la pérdida de tal conciencia (dicho de otro modo, la pérdida del sentido de la vida) produce un vacío existencial específico, cuyo carácter es patológico y que provoca va­rias enfermedades mentales». 34

Urge ir recuperando criterios de actuación económica más acor­des con la naturaleza humana que consideren el consumo como me­dio y no como fin y que recuperen para el trabajo humano un lugar más elevado en la escala de valoraciones individuales y sociales.

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23   POLO, «Tener y dar. Reflexiones en torno a la segunda parte de la Laborem Exercens, en Estudios sobre la Laborem Exercens, cit. p. 216.
24   HAYEK, Los fundamentos de la libertad, Unión Editorial, Madrid 1975, p. 70.
25   SCHUMACHER, Lo pequeño es hermoso, Herman Blume, Madrid 1978, p. 133.
26    HANDY, El futuro del trabajo humano, Ariel, Barcelona 1986, p. 87.
27   HANDY, op. cit., p. 99.
28   Id., ib., p. 105.
29   Id., ib., pp. 80-85.
30   BECKER, El capital humano, Alianza Editorial, Madrid 1983. p. 29
31  HANDY, op. cit., p. 249.
32  Id., ib., p. 68.
33   SCHAFF, ¿Qué futuro nos aguarda? Las consecuencias sociales de la segunda revolución industrial, Ed. Crítica, Barcelona 1985, p. 136.
34   Id., ib., p. 134.

FONDEMENTS DE LA VALEUR ECONOMIQUE – FUNDAMENTOS DEL VALOR ECONÓMICO

TABLE DES MATIERES.

CHAPITRE VII. – LA FINALITE DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE : CONSOMMATION VERSUS TRAVAIL.

  1. Considérations hédonistes sur l’objectif de la production.
  2. La consommation : bien intermédiaire.
  3. Littéralement : la consommation équivaut à destruction de la valeur, le travail à sa création.
  4. Le travail : une nécessité.
  5. La consommation : un input indispensable. Consommation productive et improductive.
  6. Importance du capital humain. La consommation : investissement en capital humain.
  7. Le travail à venir régit la consommation présente.
  8. Critère du consommateur : obtenir le bénéfice maximal en terme de valeur économique.
  9. La finalité : action avantageuse. L’économie : science des moyens.

CONCLUSION