ÉTUDE ÉCONOMIQUE DU DROIT

ÉTUDE ÉCONOMIQUE DU DROIT

Il faut souligner dans les dernières décennies, une renaissance de l’économie politique dans la mesure où la science économique allonge son domaine de recherche pour y inclure des variables politiques et juridiques. Dans le cadre juridique institutionnel, on ne le considère pas comme un fait, mais comme une variable susceptible d’explication dans les propres modèles économiques. Il est dans cette nouvelle approche où on doit placer des théories si importantes comme la théorie de l’élection publique, ou la nouvelle analyse économique du droit.

Cette application de la théorie économique à l’étude du doit est l’une plus des théories qu’on essaie d’appliquer dans les dernières années comme résultat de la conception de la science économique comme science de l’élection en s’introduisant fortement dans d’amples domaines de tout l’spectre des sciences de la conduite humaine. Comme des nombreux penseurs acceptent que ce qui caractérise l’économie n’est pas la matière sur laquelle elle travaille mais la méthode employée, ce permet une « universalisation » et ampliation de son objet aux nombreuses sphères du comportement humain.

La complexité des problèmes à étudier et la spécialisation des connaissances économiques ont conduit à la naissance des nouvelles branches de l’économie, théorique et appliquée, et à l’apparition des journaux, congrès, associations et mouvements spécialisées et consolidées dans ces domaines. De la même manière, il a proliféré l’apparition d’autres « économie de… ». Ce phénomène, général en économie, est particulièrement intense dans le domaine de l’économie publique où il se produisait l’apparition des branches comme celle de l’économie de l’éducation, la défense, la santé ou l’assistance sociale, entre autres. Il est donc logique l’apparition d’une « Économie du Droit ».

Dans le cas de l’étude économique du droit, sa proposition fondamentale est la disposition d’un corps analytique qui aide à expliquer et prédire le fonctionnement du système juridique. La pierre angulaire consiste à identifier les relations sociales qui se produisent dans ce domaine comme des relations d’échange entre sujets rationnelles. De cette manière, l’analyse peut identifier les relations qui connectent les agents sociaux comme des relations entre ceux qui offrent et ceux qui demandent de conseil judiciaire. En général, les problèmes se posent à travers des hypothèses qui permettent de construire un « modèle » pour faire sortir l’essentiel des relations qui sont étudiées. L’art de l’économie consiste à choisir des hypothèses qui simplifient un problème de façon suffisante pour qu’on comprenne mieux déterminées caractéristiques du même. L’avenir, du Droit et de l’Économie, consiste en augmenter leurs interdépendances mutuelles.

JJ Franch Meneu